samedi 23 septembre 2017

Les Nord-Coréens s'en sont pris à Donald Trump au siège de l'Onu, mais l'escalade n'est pas seulement verbale entre Washington et Pyongyang. Samedi, des bombardiers américains se sont aventurés à l'est des côtes de la Corée du Nord pour démontrer que les USA disposaient "de nombreuses options militaires", selon le département américain de la Défense

Des bombardiers B-1B Lancer de l'US Air Force, escortés par des chasseurs F-15C, ont survolé le nord de la zone démilitarisée qui marque la frontière entre la Corée du nord et la Corée du sud. 

« Jamais aussi loin » depuis les années 2000

Le Pentagone l'a annoncé samedi, affirmant que « jamais au cours du XXIe siècle un chasseur ou un bombardier américain n'avait volé aussi loin » au nord de cette zone.

Pourquoi une telle démonstration de force ? Pour illustrer « le sérieux avec lequel nous prenons le comportement irresponsable de la Corée du Nord », selon Dana White, porte-parole du Pentagone.

Pour la Défense US, il s'agit aussi de prouver que les États-Unis et leur président Donald Trump disposent « de nombreuses options militaires pour mettre en échec toute menace ». La porte-parole l'affirme : « Nous sommes prêts à utiliser toute la gamme de nos capacités militaires pour défendre les Etats-Unis et nos alliés. »

Kim contre Trump, attaques personnelles à distance

Ce nouveau survol, après ceux du début de semaine, en mer du Japon, s'inscrivent dans un contexte de surenchère verbale entre Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.

« Kim Jong-Un de Corée du Nord, clairement un fou qui ne craint pas d'affamer et de tuer son peuple, va être mis à l'épreuve comme jamais ! », avait lancé, sur Twitter, le président américain, vendredi.

Quelques heures plus tôt, c'est le leader nord-coréen qui s'était livré une attaque très personnelle contre le locataire de la Maison Blanche. Trump « m'a insulté, moi et mon pays, sous les yeux du monde entier, et a livré la plus féroce déclaration de guerre de l'histoire », avait-il déclaré.

La Corée du nord très remontée à l'Onu

Ce samedi, au siège de l'Onu, l'escalade des mots s'est poursuivie. Le ministre des affaires étrangères nord-coréenn, Ri Yong Ho, s'en est pris à Donald Trump, le qualifiant tour à tour de « personne dérangée », « mégalomane », « roi menteur » et même « gangster », représentant « une des plus grandes menaces pour la paix ».

En surnommant Kim Jong-un « rocket man » (l'homme-fusée), Trump a commis une « erreur irréversible » et rendu « encore plus inévitable » la « venue de nos fusées sur l'ensemble du territoire continental des Etats-Unis », a poursuivi le chef de la diplomatie nord-coréenne, pour qui c'est bien Donald Trump qui est en « mission suicide ».

« Nous ne sommes plus qu'à quelques pas de la porte finale dans la réalisation de notre force nucléaire nationale », a ajouté Ri Yong-ho, qui s'exprimait à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies.

« Ce n'est qu'un espoir vain de considérer qu'il existe une possibilité que la Corée du nord soit ébranlée d'un iota ou modifie sa position du fait de sanctions plus dures imposées par les forces hostiles », a-t-il dit, en référence aux nombreuses sanctions prononcées par l'Onu.

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2 commentaires:

  1. Développement Tous Azimuts23 septembre 2017 à 20:13

    Tout ce qu'a balancé le ministre coréen est juste....ça doit leur faire tout bizarre à tous ces salopards de se prendre la vérité en pleine face!....

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  2. Ne jamais perdre de vue que c'est Israël derrière tout ça....

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